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omelette norvégienne

ab sorbet, tabac versus café

le tout dans un cornet glacé,

dans l’âtre brûle une flambée,

les riens de l’être rallumés.

*

ab sens, tempe contre timbre

les lames bleues se cambrent,

dans l’âme surgit une chambre,

les bois rouges se démembrent.

*

ab bis, rétention sans caprice

le temps givre les délices,

dans l’astre vit un complice,

les cendres volent en malice.

*

ab il, pluie fine sur papilles,

la langue froide torpille

dans les yeux de l’ombre brille,

les danses floues se distillent

*

ab rit, peau sous moustache,

les souffles gelés attachent,

dans le sang le feu se cache,

les frissons fondent en ganache.


postiche ou potiche?

passiflore , pourtant plus forte qu’on ne croit

pas si faune, son nez passe-droit

pas siphon, la forme compte parfois

pas si mort, l’élan s’égare à toi

pas s’y fier, la paix pleure sans voix

*

passé à recomposer, mais pas sans soi

impavide, rouge et coi

imprègne le jour et choit

*

les faux pas sont-ils solubles dans le pastiche?

(à la votre!)

*

« c’est ma fêteuh, je fais ce qu’il me plaît, ce qu’il me plaaît »


ou pas…

Il n’y a plus de mots dans la bouche mais des traces de café sur le palais.

Il n’y a plus de mots au bout du stylo mais les mains ne disent rien.

Il n’y a plus de mots comme il n’y a plus de voie,

Il n’y a plus de mots comme on n’entend plus une voix.

Il y a les images devant les yeux mais passent furtives ou projetées fixes.

Il y a les images au fond du cerveau mais des blancs coupent le plus beau.

Il y a les images comme il y a le souvenir,

Il y a les images comme on respire un rêve.

♦  Pas de dissolution, sinon d’une part de l’être.


le feu aux poudres…

*

Si courtes les poutres occultent le hasard,

il y a un gouffre au fond de mon regard.

Au creux la nuit saupoudre le bleu du cafard,

rage en foudres , explose en tons criards.

*

Sans l’absoudre, l’âme s’enfuit loin du polard,

croyant coudre ici la sortie du cauchemar.

Série de vues, revient à dissoudre le fard,

au bord le boutre surnage dans le brouillard.

*

Afin d’ émoudre sans devenir un poignard,

maux moudre pour esquiver le traquenard.

Le cou mordu outre le masque du foulard,

jours amours nus au dedans du costard.

*

Qui croit recoudre la mèche sans les égards,

s’y résoudre reviendrai à être vantard.

Alors dépoudre le vieux scribouillard,

et découvre la bombe au fond du placard.

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l’âme erre,

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lame, air

s’envole, s’échappe, seule issue

imaginaire,

imagine, air

lamelles d’envie de vivre l’ère,

l’ère anse du souffle

propulsée dans vivre une fois de plus,

en dépit des freins qui rongent l’envie de l’être.



 

*

Aimer c’est aussi vivre, même un peu plus loin, sa propre vie.

*

je suis vivante, encore, je suis vivante!