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à l’évidence!

 

Cette année nous allons devoir faire fondre la glace!

Le soleil est bien là, fidèle au poste!


tranche d’ailleurs

Pas besoin de couper les cheveux en quatre;

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Pas de relais, la dune maintient la zone blanche.

Prendre le temps les pieds enfoncés dans le sable.

Le corps à la rencontre de l’espace aux quatre vents.

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L’eau, le sel, les coquillages,…

Les couleurs, les odeurs tout transporte hors de soi, hors du temps compté.

Pas d’autre activité que de contempler l’horizon au fil de la lumière.

 

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compte à pas rebourg…

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Quand le corps fond, c’est qu’au puits il n’est pas bien nourri.

Quand le cœur sèche, c’est qu’il ne peut plus de se mouiller.

Quand la pensée fige, c’est que le sens n’est plus que suie.

Quand la peau frit, c’est que l’eau claire ne coule plus ici.

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Quand toutes ces pensées sont réunies, …

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… est-il temps de remonter sur le tapis …?

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dessines moi un dehors…

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les contours bien dessinés ne donnent aucune véritable idée de forme.

les mouvements désordonnés surgissent et disparaissent imperceptibles

la nature émotionnelle est trouble et semble reculer tête baissée

les vagues à l’âme montent et descendent en crues imprévisibles.

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parfois on boit la tasse, parfois la gorge est sèche.

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les élans sont douchés par d’intempestives averses froides,

un frisson électrise la nuque jusqu’au bas des omoplates.

la légèreté perchée sur ses talons tente une apparition,

elle fond à l’instant de la morsure des yeux plissés, pour mieux se cacher.

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toutes dents dehors les mains se rencontrent,

toutes griffes dedans les cœurs se rétractent.

entrave à la possibilité de ravissement, écueil des vents.

semant, se ment, semblant, sang blanc…sssss

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suave, courant d’air soulève le voile de la fenêtre entrouverte,

encore un frisson.

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Le bleu du ciel gris

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cœur brûlé, cœur mouillé

corason, corrida, courroux

couru d’avance, marché d’après

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attraper par le grisou

amender des avoirs d’été

aligner les peaux de loups

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carcasse flambée,

squelette, escale casse-cou

cassé de tendre,  fendu claqué

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apprécier les jolis cailloux

affronter les cols portés

apprivoiser les dessous

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cerveau trempé, crane noyé

couvre-chef n’empêche toux

accès limité par langages cryptés

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la multitude est-elle soluble dans l’autre ?