Cette année nous allons devoir faire fondre la glace!
Le soleil est bien là, fidèle au poste!
Cette année nous allons devoir faire fondre la glace!
Le soleil est bien là, fidèle au poste!
Pas besoin de couper les cheveux en quatre;
*
Pas de relais, la dune maintient la zone blanche.
Prendre le temps les pieds enfoncés dans le sable.
Le corps à la rencontre de l’espace aux quatre vents.
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L’eau, le sel, les coquillages,…
Les couleurs, les odeurs tout transporte hors de soi, hors du temps compté.
Pas d’autre activité que de contempler l’horizon au fil de la lumière.
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Quand le corps fond, c’est qu’au puits il n’est pas bien nourri.
Quand le cœur sèche, c’est qu’il ne peut plus de se mouiller.
Quand la pensée fige, c’est que le sens n’est plus que suie.
Quand la peau frit, c’est que l’eau claire ne coule plus ici.
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Quand toutes ces pensées sont réunies, …
… est-il temps de remonter sur le tapis …?
*
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les contours bien dessinés ne donnent aucune véritable idée de forme.
les mouvements désordonnés surgissent et disparaissent imperceptibles
la nature émotionnelle est trouble et semble reculer tête baissée
les vagues à l’âme montent et descendent en crues imprévisibles.
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parfois on boit la tasse, parfois la gorge est sèche.
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les élans sont douchés par d’intempestives averses froides,
un frisson électrise la nuque jusqu’au bas des omoplates.
la légèreté perchée sur ses talons tente une apparition,
elle fond à l’instant de la morsure des yeux plissés, pour mieux se cacher.
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toutes dents dehors les mains se rencontrent,
toutes griffes dedans les cœurs se rétractent.
entrave à la possibilité de ravissement, écueil des vents.
semant, se ment, semblant, sang blanc…sssss
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suave, courant d’air soulève le voile de la fenêtre entrouverte,
encore un frisson.
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cœur brûlé, cœur mouillé
corason, corrida, courroux
couru d’avance, marché d’après
attraper par le grisou
amender des avoirs d’été
aligner les peaux de loups
carcasse flambée,
squelette, escale casse-cou
cassé de tendre, fendu claqué
apprécier les jolis cailloux
affronter les cols portés
apprivoiser les dessous
cerveau trempé, crane noyé
couvre-chef n’empêche toux
accès limité par langages cryptés
la multitude est-elle soluble dans l’autre ?
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